Comme d'habitude incapable de trancher, de prendre une décision .
Donc soit tu abandonnes ta famille et tu viens vivre seule à 15 ans en France ,
soit tu restes avec tes parents dans ton pays !!!!!
Incroyable et honteux..!...choisir entre la peste et le choléra ! voilà ce qu'un président de la république offre comme alternative à une jeune adolescente parfaitement intégrée , et expulsée sans discernement (pour reprendre les termes du pseudo rapport administratif), on lui propose de revenir sans sa famille, ce qui est contraire au droit international, et à un minimum d'humanité
Anne Giacoma, professeur d'histoire et géographie au collège où étaient scolarisées Leonarda, 15 ans, et sa grande sœur Maria, 17 ans, avoue son trouble devant l'annonce du président de la République.
"C'est un choix terrible. On demande à cette petite de choisir entre son avenir, ses études et sa famille. Je comprend sa colère. C'est extrêmement douloureux."
Comment un président de la république " Normal " , peut il en arriver à ce genre de propositions lamentables ! aller jusqu'à proposer à une ado de se séparer de sa famille ! hallucinant ! tout celà , pour faire plaisir à la fois à Valls et Ayrault !!!
... Et d'autant plus difficile à comprendre que Leonarda n'est pas la seule de la fratrie dont le parcours scolaire a été brisé par l'expulsion de la famille Dibrani. Quatre de ses frères et sœurs, nés comme elle en Italie, étaient scolarisés dans des écoles du Doubs, depuis quatre ans pour trois d'entre eux.
Leonarda était en troisième "découverte professionnelle", Hasan, 5 ans, était en grande section de maternelle, Ronaldo, 8 ans, en CE2, Roki, 10 ans, dans une classe spéciale pour enfants présentant des troubles du comportement, et Maria, la plus grande des enfants scolarisés, venait cette année d'entrer en CAP "services" après avoir fait des stages à la cafétaria du supermarché Géant de Pontarlier et à la fromagerie de Levier. La petite fille du couple Dibrani, âgée de 17 mois, est née en France. *
De la fratrie Dibrani, seule la grande sœur, Emina, aujourd'hui majeure, a pu rester en France.
Après avoir été scolarisée une année au collège de Pontarlier, elle s'est mariée à l'âge de 16 ans et a aujourd'hui un enfant, explique Anne Giacoma. "Elle n'a quasiment pas fait d'étude, et la voilà française. Ses deux petites sœurs ont voulu poursuivre leur scolarité, et elles sont explusées. On dit que l'école est là pour intégrer : mais si Maria s'était mariée au lieu d'entrer en CAP, elle serait aujourd'hui française !"
RESF DÉNONCE L'"HYPOCRISIE" DE HOLLANDE
"Hollande avait deux options : oui ou non. Il n'a évidemment choisi ni l'une ni l'autre. Et c'est la pire des solutions, d'une grande hypocrisie qui plus est, car on sait d'avance que cette petite refusera d'abandonner sa famille", explique Fabrice Riceputi, membre du Réseau éducation sans frontières de Besançon.
"Il faudra qu'on nous explique pourquoi Maria, qui est en CAP, ne peut pas rentrer, poursuit-il. Il s'agit d'une décision politique aberrante qui mécontente tout le monde : l'électorat lepénisé pensera toujours qu'on est trop généreux, et la gauche, la vraie, continuera de contester la reconduite à la frontière de la famille et de tous les enfants."
* source le monde